maudOlogue

Il vient, il vient pas, il est pas venu, en fait il n'est jamais venu, je l'attend.. Et en attendant? En attendant... […] vivre avancer grandir espérer rêver REVER, rêver que un jour, CE jour, aujourd'hui, demain, plus tard Il vienne

J'ai lu ce roman fin du collège, ma constatation fut des plus simple. J'ai pris mon portable, dans le répertoire, « Maman » est monté de quelque lettre à « Folcoche ». Plus tard elle s'en est aperçu. Elle m'a raconté qu'elle en avait pleuré. Ma Folcoche n'est pas bien différente de l'originale, quoique un peut plus actuelle. Sa longue silhouette plutôt maigre, est surplombée par un visage creux encadré et barré de noir. la touche de modernité et je dirai même de gaîté: « son silicone » toujours affiché très fièrement, ils ne bougent pas eux, à ce prix la encore heureux. On ne peut pas dire qu'elle soit vilaine, mais n'en est pas belle pour autant. Elle vieillit bien. Ma mère ne fait rien au hasard, lorsqu'elle souhaite se déplacer d'un point A à un point B , pour effectuer une quelconque tache, sa démarche et froide et rapide. Elle fixe sa proie, commence son film à venir, la corvée est planifiée, ordonnée, et donc partiellement réalisée, elle ne perd pas de temps. Aussi on pourrait dire qu'elle effectue deux fois chaque corvée. Mais tout prend encore une autre dimensions lorsque le soir au diner elle commence à énumérer les bien trop nombreuses choses qui l'on fatiguer voir même épuisées toute la journée. A ce moment la, Hercules, Batman et Dieu n'ont qu'a bien se tenir, ma mère en a fait plus, ma mère en fait trop, ma mère en fait toujours trop. Bien sur comme tout bon névrosé, ma mère à eu une enfance bien malheureuse. Ses parents ont toujours beaucoup travaillé, anorexique à deux ans, elle est envoyée dans la campagne chez sa grand mère. Bichette ira plus tard en pensions, débutant ses études d'aide soignante elle y rencontre mon père. Ils se marient, ouvrent un restaurant et ont beaucoup d'enfant. Dans un premier temps mon grand frère d'un ans mon ainé, moi, puis un garçon et pour finir de nouveau, une fille. Aujourd'hui elle n'a pas de relations d'amour avec ses parents, ils se voient occasionnellement, une petite crise de remise en questions de temps à autre, ajouter quelque non-dis et diverses histoires d'argents. Je crois qu'ils apprendrons à s'aimer jusqu'à la fin. Ma mère à une petite sœur, bien entendu celle-ci a été privilégiée dans son enfance, ce qui rajoute une pointe de tragique à cette belle histoire. Pendant longtemps ma maman, était commune, parfois excessive mais une maman. Puis elle à repris ses études d'infirmière. Depuis, ce n'est plus une maman. Aujourd'hui ma mère est malade, être maniacodépressif est une souffrance pour la personne elle même, mais également pour tout son entourage. Ma mère m'a écorchée, qu'elle l'ai fait consciemment ou non, qu'elle la regrette ou pas, peut m'importe, je ne lui en veut pas. Être rejetée par sa mère de manière déraisonné et violente est une affreuse douleur, voir les personne que l'on aime subir la même chose est pire encore, la voir elle se détruire est inqualifiable.